Déclaration revenus Airbnb : réduire ses impôts légalement

Dossier fiscal posé sur un bureau sombre

Si vous êtes hôte sur Airbnb, vous le savez : les loyers perçus ne sont pas exonérés d’impôt. La déclaration revenus Airbnb est pourtant souvent mal comprise, alors qu’en choisissant le bon régime fiscal et en appliquant toutes les déductions autorisées, vous pouvez réduire considérablement le montant de votre imposition. Dans certains cas, jusqu’à 71 % des revenus peuvent être exonérés grâce à l’abattement forfaitaire. Et en régime réel, les charges et les amortissements peuvent faire chuter l’impôt à zéro pendant plusieurs années.

Alors, comment optimiser votre déclaration revenus Airbnb en toute légalité ? Quelles sont vos obligations en 2025 ? Et quelles sont les erreurs à éviter ? Ce guide vous accompagne pas à pas.

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La table des matières

Comprendre vos obligations fiscales

Depuis 2019, vous devez déclarer vos revenus dès le premier euro perçu via Airbnb ; sans exception. C’est pourquoi il est nécessaire de bien comprendre vos obligations fiscales. Les plateformes de location saisonnière ont par ailleurs l’obligation de transmettre automatiquement à l’administration fiscale le détail de vos revenus perçus, et ce, dès le premier euro.

En clair : vous ne pouvez plus « oublier » de déclarer vos loyers. Fiscalement parlant, les revenus issus d’une location meublée (comme sur Airbnb) relèvent du régime des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), et non des revenus fonciers. Il s’agit d’une activité commerciale, même si vous louez ponctuellement une pièce ou votre résidence principale pendant les vacances. Que vous soyez propriétaire, locataire (avec autorisation) ou co-habitant, vous êtes tenu de déclarer ces revenus. Cette obligation est valable que vous louiez une chambre d’appoint quelques week-ends par an, ou que vous soyez multi-hôtes avec plusieurs biens à l’année.

Choisir le régime fiscal adapté

Main utilisant une calculatrice sur une déclaration d’impôts

Pour optimiser votre fiscalité, il vous suffit de choisir le régime fiscal adapté à votre situation et à votre niveau de revenus. En 2025, vous avez plusieurs options :

Micro-BIC : accessible si vos revenus locatifs ne dépassent pas 77 700 €. Vous bénéficiez d’un abattement automatique de 50 %, ou 71 % si votre bien est classé meublé de tourisme. Aucune déduction de charges réelles n’est possible, mais c’est le régime le plus simple à gérer.

Régime réel simplifié : conseillé dès que vos charges sont supérieures à 50 %. Vous pouvez déduire toutes les charges réelles (frais de conciergerie, intérêts d’emprunt, travaux, etc.). Il nécessite une comptabilité simplifiée, la déclaration d’une liasse fiscale et souvent l’aide d’un expert-comptable.

Régime réel normal : réservé aux très hauts revenus locatifs (au-delà de 254 000 € par an). Il impose une comptabilité complète.

LMP (Loueur Meublé Professionnel) : ce statut s’applique si vos recettes Airbnb dépassent 23 000 € par an et représentent une source principale de revenus du foyer. En plus des charges, vous pouvez amortir le bien immobilier et le mobilier, ce qui peut réduire l’imposition à zéro.

À savoir : le bon régime dépend de votre situation personnelle, du montant de vos charges et du type de bien loué. Oui, le micro-BIC est rapide et avantageux jusqu’à un certain seuil. Pourtant, le réel est souvent plus intéressant dès lors que vos charges dépassent 50 % des recettes.

Techniques légales pour réduire votre impôt

Vous pouvez réduire l’impôt sur vos revenus Airbnb. Pour ce faire, il suffit de connaître quelques techniques 100 % légales. Celles-ci sont même prévues par le Code général des impôts. Voici les principaux leviers à activer :

Abattement forfaitaire du micro-BIC : grâce au statut de « meublé de tourisme classé », vous bénéficiez d’un abattement de 50 %, voire 71 %. Cela signifie que vous n’êtes imposé que sur la moitié (ou moins) de vos recettes. Une simple visite de classement (coût moyen : 150 €) vous permettra d’acquérir ce statut et de bénéficier d’une économie d’impôt significative.

Déduction des charges réelles (en régime réel) : frais de conciergerie (type ParisBnB), intérêts d’emprunt, travaux de remise en état, assurances, électricité, taxe foncière, petits équipements, frais de ménage, abonnement internet… toutes les dépenses engagées pour la location sont déductibles.

Amortissement du bien immobilier et du mobilier : en LMP ou réel, vous pouvez répartir la valeur du bien (hors terrain) sur une durée de 20 à 40 ans, et celle du mobilier sur 5 à 10 ans. Ce mécanisme permet d’effacer fiscalement une grande partie du revenu imposable.

Optimiser l’amortissement pas à pas

  1. Déterminer la valeur amortissable : seule la part immobilière (hors terrain) est amortissable. En général, on considère que 80 % de la valeur d’acquisition peut être amortie.
  2. Durée d’amortissement : pour le bâti, la durée courante est de 25 à 30 ans ; pour le mobilier, de 5 à 10 ans selon la nature des équipements.
  3. Méthode linéaire : l’amortissement est réparti chaque année de manière égale. Par exemple, un bien amortissable à 200 000 € sur 25 ans permet une déduction de 8 000 € par an.
  4. Attention au plafond : le montant de l’amortissement ne peut pas créer ou augmenter un déficit BIC. Si les charges excèdent les revenus, le surplus est reportable.

Notre conseil : pour automatiser ces calculs et vous assurer d’une gestion conforme, il est préférable de faire appel à un expert-comptable spécialisé. Vous pouvez également avoir recours à des outils comme Indy, Amarris Immo ou Jedeclaremonmeuble, par exemple. Ces plateformes permettent d’éviter les erreurs et de produire automatiquement la liasse fiscale.

Déclarer étape par étape sur impots.gouv.fr

  1. Connectez-vous à votre espace personnel sur impots.gouv.fr avec vos identifiants.
  2. Dans votre déclaration de revenus, cochez la case “Professions non salariées”, puis sélectionnez “Bénéfices industriels et commerciaux (BIC)”.
  3. Remplissez le formulaire 2042 C PRO pour le micro-BIC ou le formulaire 2031 pour le régime réel (avec annexes 2033-A à 2033-E si simplifié).
  4. Si vous utilisez un logiciel comme Indy, exportez directement la liasse fiscale pour la télétransmission via votre espace.
  5. Respectez les délais de dépôt : la déclaration en ligne doit être validée entre avril et juin 2025 selon votre département.

À savoir : conservez systématiquement vos justificatifs pendant au moins 3 ans (contrats, factures, preuves de classement, rapports de conciergerie…).

Anticiper cotisations sociales et taxes annexes

Déclaration revenus Airbnb sur logiciel fiscal

Outre l’impôt sur le revenu, d’autres prélèvements s’appliquent aux revenus Airbnb. En tant que propriétaire, voici les différents éléments à prendre en compte :

Les prélèvements sociaux : au taux global de 17,2 %, ils s’appliquent aux revenus BIC sauf si vous relevez du régime des indépendants (cas du LMP ou des professionnels).

Les cotisations sociales : les hôtes en LMP sont affiliés à l’Urssaf ou à la SSI, avec des cotisations variables en fonction du revenu net.

La CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) : elle est obligatoire pour toute activité de location meublée, même occasionnelle. Il faut aussi savoir qu’elle varie selon la commune.

La taxe de séjour : collectée automatiquement par Airbnb dans la plupart des villes.

La TVA : rare, mais possible si vous offrez des services hôteliers (petit-déjeuner, ménage quotidien, accueil physique) et dépassez certains seuils.

Calculer la CFE sans surprise

  1. Votre numéro SIRET, nécessaire pour le calcul.
  2. La base d’imposition, définie par la commune.
  3. Les exonérations éventuelles (par exemple, première année d’activité, location d’une seule pièce…).
Femme regardant sa montre en lisant un document fiscal

Bon à savoir : l’échéance de paiement de cette taxe est généralement fixée au 15 décembre de chaque année.

Éviter les pièges et les risques de contrôle

  • Oublier de déclarer les revenus transmis par Airbnb.
  • Mal renseigner la case BIC (confusion avec les revenus fonciers).
  • Déduire deux fois les frais Airbnb (déjà pris en compte dans les recettes nettes).
  • Omettre le numéro d’enregistrement, obligatoire dans certaines communes.
  • Ne pas tenir de comptabilité conforme en régime réel.

Attention, car ces erreurs peuvent entraîner un redressement fiscal, des pénalités de retard, voire des amendes forfaitaires. Pour rester en conformité, suivez une check-list chaque année : déclarations, justificatifs, régime à jour, SIRET actif, etc.

Outils et services pour simplifier la gestion

Il est particulièrement intéressant de connaître les outils et les services à votre disposition afin de simplifier la gestion de votre fiscalité, voire mieux, l’optimiser. En voici un aperçu.

Logiciels comptables : Indy, Dougs, Jedeclaremonmeuble… permettent une gestion automatisée, déclarations en ligne, suivis d’amortissements et export fiscal.

Services de conciergerie fiscale : Amarris Immo, ParisBnB Premium… proposent un accompagnement complet, avec un expert dédié à la fiscalité Airbnb.

Applications de suivi de loyers : Wino, Smartloc, Pandaloc… utiles pour générer des rapports mensuels, centraliser vos documents et anticiper vos charges.

Calendrier fiscal 2025 et rappels clés

  • Janvier : réception du relevé annuel de revenus envoyé par Airbnb.
  • Mars-avril : ouverture des déclarations en ligne.
  • Mai-juin : dépôt de la déclaration selon votre département.
  • Juin à septembre : paiement des acomptes ou des régularisations.
  • 15 décembre : date limite de paiement de la CFE.

Pour simplifier votre gestion, pensez à mettre en place des rappels dans votre agenda fiscal et à vous abonner aux notifications de l’administration pour ne rien rater.

Que nous apprend de guide ?

La déclaration revenus Airbnb ne s’improvise pas. D’autant plus que quand elle est bien maîtrisée, elle devient un levier d’optimisation fiscale considérable. En choisissant le bon régime, en déduisant toutes les charges autorisées, en amortissant intelligemment votre bien et en respectant scrupuleusement les obligations, vous pouvez réduire vos impôts en toute légalité.

Alors, prêt à alléger votre note fiscale en 2025 ? Prenez les devants ; votre rentabilité Airbnb en dépend !

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FAQs

Q1 : Dois-je déclarer mes revenus Airbnb même pour quelques nuits par an ?

Oui, dès le premier euro perçu, la déclaration est obligatoire.

Q2 : Quel est l’abattement fiscal avec le régime micro-BIC ?

50 % ou 71 % si le bien est classé meublé de tourisme.

Q3 : Quelles charges sont déductibles au régime réel ?

Frais de conciergerie, travaux, intérêts d’emprunt, électricité, taxe foncière, etc.

Q4 : Dois-je payer la CFE pour une location Airbnb occasionnelle ?

Oui, la CFE s’applique à toute activité de location meublée, même ponctuelle.

Q5 : Peut-on réduire son impôt à zéro en louant sur Airbnb ?

Oui, via le régime réel ou LMP avec amortissements et charges élevées.

Johan Hajji est le co-fondateur de The BnB Group et d’UpperKey. Passionné par l’immobilier, la technologie et le développement international des affaires. — ParisBnB fait également partie de The BnB Group. — Johan et son associé chinois ont commencé en investissant chacun 2 000 €, et sont aujourd’hui fiers d’avoir bâti un empire commercial de 15 millions de dollars. Pionniers de nouveaux modèles économiques et leaders dans l’innovation du secteur. À propos de The BnB Group et de ses marques associées : Ils proposent des loyers garantis pour offrir une stabilité dans un marché en constante évolution. Ils disposent d’un solide historique de réussite, collaborant avec plus de 350 propriétaires à Londres, Paris, Dubaï, Miami, Genève, Zurich, Rome et La Valette.


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