Airbnb en a Marre des Nouvelles Règles sur les Locations à Paris
Franchement, Airbnb est à bout. La mairie de Paris a décidé de durcir encore plus les règles pour les locations courte durée, et la plateforme voit rouge. Elle trouve que ces nouvelles mesures sont complètement démesurées, inutiles, et qu’elles font plus de mal que de bien au tourisme et à l’économie locale.
Paris Rend les Règles Encore Plus Strictes
À partir de janvier 2025, louer votre résidence principale sur Airbnb sera encore plus compliqué. Vous aurez le droit de le faire seulement 90 jours par an, contre 120 aujourd’hui. Et si vous dépassez ou ne respectez pas les règles, les amendes pourraient grimper jusqu’à 100 000 euros. Oui, vous avez bien lu: 100 000 euros. La mairie estime qu’environ 25 000 logements touristiques à Paris ne respectent pas déjà la réglementation, et pour elle, ça suffit.
Mais ce n’est pas comme si c’était déjà facile. Depuis 2015, si vous êtes propriétaire à Paris et que vous voulez louer un pied-à-terre sur Airbnb, vous devez proposer un à trois logements en location longue durée en échange. Airbnb trouve ça injuste et qualifie ces règles d’«interdiction déguisée». Ça complique la vie des propriétaires et ça fait de la ville une exception stricte en France.
Un Rapport Pointe l’Inefficacité de ces Mesures
Alors, ces restrictions, est-ce qu’elles fonctionnent vraiment? Selon un rapport d’Oxford Economics, commandé par Airbnb, la réponse est non. Ces règles n’ont rien réglé à la crise du logement à Paris. En fait, les loyers ont continué à monter en flèche: +21% en six ans. Et ce n’est pas tout: les prix de l’immobilier ont aussi grimpé de 15% sur la même période. Bref, pas de miracle.
Airbnb, de son côté, rappelle que ces nouvelles règles risquent de mettre en danger un écosystème économique important. En 2023, par exemple, la plateforme a enregistré 12,2 millions de nuitées à Paris. Ces séjours ont généré 3,6 millions d’euros pour les commerces locaux et soutenu plus de 33 000 emplois. Selon Airbnb, tout ça pourrait être sérieusement affecté si ces restrictions entrent en vigueur.
Les Hôtels, Grands Gagnants de Cette Histoire?
Pour Airbnb, il est clair que les hôtels sont les vrais chouchous de la mairie. Depuis 2017, 4 000 nouvelles chambres d’hôtel ont été créées à Paris. Et devinez quoi? Les prix des nuitées dans ces hôtels ont explosé, avec une hausse de 77%. Résultat: Paris devient une ville pour les riches. Pas top pour le visiteur moyen qui cherche un séjour abordable.
Et ce n’est pas comme si Airbnb monopolisait le marché du logement. Les locations touristiques ne représentent que 0,03% du parc immobilier parisien. En comparaison, il y a 125 000 logements vides à Paris. Oui, 125 000. Airbnb utilise ce chiffre pour montrer que les locations courte durée ne sont probablement pas la vraie cause de la crise du logement.
Airbnb Contre-Attaque avec des Propositions
Évidemment, Airbnb ne reste pas sans rien faire. La plateforme a des idées pour calmer les tensions. Elle veut, par exemple, garder la limite de 120 jours par an pour les résidences principales, au lieu de descendre à 90. Elle propose aussi de simplifier la sous-location occasionnelle, mais à condition que les propriétaires soient d’accord.
Pour les résidences secondaires, Airbnb suggère d’abandonner le système de compensation actuel (super compliqué et décourageant) et de le remplacer par des quotas ciblés. L’idée serait de mieux répartir les locations dans Paris et d’éviter que certains quartiers soient trop saturés.
Parmi les autres idées, Airbnb propose des incitations fiscales pour encourager la location longue durée, comme une baisse de la taxe foncière. Elle parle aussi de créer des «baux mixtes» qui combineraient logement étudiant et location touristique saisonnière. Maintenant, la balle est dans le camp de la mairie, mais rien ne dit qu’elle est prête à écouter.
FAQ
Pourquoi Paris veut-elle des règles plus strictes pour Airbnb?
La mairie dit que c’est pour lutter contre la crise du logement et éviter que trop de logements soient transformés en locations touristiques.
Est-ce que les mesures actuelles ont amélioré la situation?
Pas vraiment. Selon un rapport d’Oxford Economics commandé par Airbnb, les loyers et les prix de l’immobilier continuent de grimper, malgré les restrictions.
Quelles sont les propositions d’Airbnb?
Airbnb veut garder la limite de 120 jours pour les résidences principales, simplifier la sous-location et créer des avantages fiscaux pour encourager la location longue durée.